Happy Birthday DALP !

Et voilà, ça fait un an, jour pour jour, que j’ai publié mon premier article sur ce blog. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était le jeudi 10 septembre 2009 à 19h18 et je ne savais pas quoi écrire.
Un an après, ça n’a guère changé.
Quand je regarde en arrière je me rends compte que je n’ai pas publié le quart de ce que je voulais. J’ai encore tout un tas de brouillons que je n’arrive pas à finir, mais c’est sûr, un jour, je les terminerai. Vous pouvez donc être rassurés, fidèles lecteurs, j’ai des âneries à vous raconter pendant un an de plus au moins !
Je profite de cet émouvant anniversaire pour vous remercier de tous ces commentaires que vous m’avez laissés et qui m’ont fait me sentir moins seule dans la blogosphère. Je vous encourage vivement à continuer et, comme aujourd’hui c’est un jour particulier, je vous propose un petit jeu très bête :
– vous me laissez un commentaire à la fin de cet article pour me dire comment vous trouvez le blog et comment vous aimeriez qu’il évolue
– moi je choisis celui que je préfère et je vous offre un petit cadeau.
Pour l’instant, je ne suis pas encore fixée sur la cadeau. Je pensais à un pottok mais j’ai peur que ce soit un peu encombrant. Donc on va faire durer le suspens et on va dire que ce sera un cadeau surprise !!
Je sens que vous êtes tous emballés.
Allez, à vos claviers et résultats le 30 septembre.

Martha Jane Cannary alias Calamity Jane

Quand j’étais plus jeune, l’image que je me faisais de Calamity Jane était un mélange du personnage de la BD Lucky Luke et de la chanson d’Annie Cordy :

Portrait pas bien flatteur, je vous l’accorde, d’une super-héroïne de l’ouest dépourvue de charme et de féminité.
Plus tard, j’ai lu « Lettres à sa fille » et j’ai découvert une femme sensible et une mère aimante à qui la vie n’avait pas fait de cadeau. Et même si la paternité (maternité ?) de ce texte est controversée, j’ai voulu croire à la tendresse de cette Calamity Jane pour sa petite Janey, au courage qu’il lui a fallu pour confier son enfant à de parfaits inconnus afin de lui assurer un avenir meilleur et à sa vie solitaire et torturée pour supporter  cette séparation.
L’écoute de l’adaptation musicale de Chloé Mons, Alain Bashung et Rodolphe Burger (La ballade de Calamity Jane) avait par la suite longuement prolongé cette émotion.
Puis vint « Deadwood », ma série fétiche, où Calamity se mue en poivrote fière-à-bras. Une SDF avant l’heure dont la couardise n’a d’égale que la mythomanie. Un vrai choc pour moi : qu’est-ce que c’est que cette Calamity ? J’adore cette série, vous le savez, mais je n’ai jamais réussi à me faire à cette nouvelle facette de Martha Jane. La vision de Pete Dexter dans le roman éponyme (« Deadwood » pour ceux qui n’auraient pas suivi) m’avait ensuite vaguement rassérénée : toujours aussi hommasse et grossière mais peut-être un petit peu moins paumée. Voici la description qu’en fait Boone (une de ses conquêtes d’un soir) : Continue reading