Allez, on joue !
J’étais en train d’écouter très distraitement l’album « Mississippi Rivers » de Dick Rivers quand j’ai failli me décrocher la mâchoire d’étonnement en entendant le morceau « Demain je lui téléphone ». C’est une reprise d’un artiste country très connu. Vous avez 30 secondes pour retrouver lequel et surtout le titre original. C’est par ici que ça se passe (cliquez sur play pour lancer l’extrait).
Alors ? vous avez trouvé ?
Surprenant, n’est-ce pas ?
Je viens de combler un gouffre d’ignorance. Du coup, je m’endormirai moins bête ce soir.
Jour : 5 novembre 2011
Doli, Indienne Pikuni
Comme j’étais lancée avec le Châtiment des Hommes-Tonnerres, j’ai poursuivi mon après-midi lecture avec un petit roman de Pascal Coatanlem, illustré par mon idole : Laure Gomez. Je suis déjà complètement fan de son travail, mais si en plus elle se met à dessiner des chevaux et des indiens, je me voyais mal ne pas vous en faire profiter. Vous trouverez d’ailleurs quelques illustrations du livre sur son site. Pour tout vous dire, c’est quand j’ai vu le cheval de couverture que j’ai eu envie de lui demander un logo pour le blog (à ce propos, le projet « pottoks » avance bien, merci).
Mais revenons à notre roman. Il est publié aux éditions Talents Hauts qui défendent dans leurs ouvrages l’égalité des sexes. Rien d’étonnant alors à ce que notre héros soit en fait une héroïne en révolte contre l’ordre établi. En effet, la petite Doli n’est pas une indienne comme les autres : à sa naissance, elle a été enlevée par le légendaire Oiseau-Tonnerre craint de tous les Pikunis. Rendue ensuite à son peuple, elle grandit au sein de la tribu où, chaque jour, sa mère lui apprend à exécuter les tâches dévolues aux femmes : cueillir des plantes, ramasser du bois, préparer les peaux, entretenir le tipi… Des activités qui n’enchantent guère notre petite indienne qui préférerait de loin chasser et pêcher avec les garçons. Non, décidément, Doli n’est pas faite pour la vie de la tribu. Elle qui a été marquée à sa naissance par l’empreinte de l’Oiseau-Tonnerre, elle qui ne rêve que de grands espaces et d’aventure : il est grand temps que sa destinée s’accomplisse…
A mon avis, cette très sympathique histoire plaira beaucoup à toutes les papooses de 8-9 ans (et plus, of course). On s’imagine très bien, à la place de Doli, chevaucher Eclat-de-Lune à travers le Grand Canyon et vivre des aventures habituellement dévolues aux petits Indiens. Ça change et puis ça fait du bien !
Le châtiment des hommes-tonnerres
Peut-être vous inquiétez-vous de mon silence ces jours-ci. Eh bien je suis malade ; et passés les 38°5, j’ai un peu de mal à me concentrer. Alors je dors, c’est la seule chose que j’arrive à faire depuis le début de la semaine. Aujourd’hui, ça va un peu mieux et entre 2 cluques, j’ai même réussi à lire un livre. Pas mal du tout en plus, le bouquin, quoique mon jugement puisse être quelque peu obscurci par la fièvre…
Toujours est-il que j’ai passé un bon moment en compagnie de Neil Galore, joueur de poker en déveine qui, pour échapper à ses créanciers, se fait embaucher comme détective par l’Agence Pinkerton (pour ceux qui ne connaîtraient pas l’Agence, je dirais, en simplifiant, que c’était une sorte de FBI du Far-West). Accompagné de Dulles, un benêt au passé trouble, d’Elly, la danseuse aux manières de soudard et d’Armando, indien navajo qui renie ses origines, le jeune Galore a pour mission de démasquer le « Chapardeur » qui sévit depuis plusieurs semaines à bord du Transcontinental et qui a déjà mis au tapis trois des meilleurs éléments de l’Agence. Ce quatuor improbable de Pinks nous entraîne, de Salt Lake City à Sacramento, dans une enquête policière étonnante où la magie indienne se mêle étroitement à l’histoire de la construction du premier chemin de fer transcontinental des Etats-Unis. Des personnages soignés, une intrigue originale, un arrière-plan historique bien documenté, du western, du fantastique : c’est tout ce que j’aime !
Le châtiment des hommes-tonnerres est le premier opus de la nouvelle série de Michel Honaker, L’Agence Pinkerton ; et j’espère qu’à la Médiathèque de Pottokcity, les bibliothécaires vont rapidement acheter la suite car j’ai fort hâte de la lire ;-).