Noël approche

Voilà un livre bien sympathique qui serait du meilleur effet au pied de mon sapin. On y trouve des photos sublimes de pur-sang islandais, de mustangs de l’Utah, de poneys Shetland… etc, etc. Une véritable merveille pour tout amateur de pottok qui se respecte.
Vous ne me croyez pas ? Jetez donc un oeil sur le site de Tim Flach (rubrique Portfolio puis Equus). Vous m’en direz des nouvelles.

Equus / Tim Flach (Editions la Martinière, 2011), 30 euros environ

Doli, Indienne Pikuni

Couverture du romanComme j’étais lancée avec le Châtiment des Hommes-Tonnerres, j’ai poursuivi mon après-midi lecture avec un petit roman de Pascal Coatanlem, illustré par mon idole : Laure Gomez. Je suis déjà complètement fan de son travail, mais si en plus elle se met à dessiner des chevaux et des indiens, je me voyais mal ne pas vous en faire profiter. Vous trouverez d’ailleurs quelques illustrations du livre sur son site. Pour tout vous dire, c’est quand j’ai vu le cheval de couverture que j’ai eu envie de lui demander un logo pour le blog (à ce propos, le projet « pottoks » avance bien, merci).
Mais revenons à notre roman. Il est publié aux éditions Talents Hauts qui défendent dans leurs ouvrages l’égalité des sexes. Rien d’étonnant alors à ce que notre héros soit en fait une héroïne en révolte contre l’ordre établi. En effet, la petite Doli n’est pas une indienne comme les autres : à sa naissance, elle a été enlevée par le légendaire Oiseau-Tonnerre craint de tous les Pikunis. Rendue ensuite à son peuple, elle grandit au sein de la tribu où, chaque jour, sa mère lui apprend à exécuter les tâches dévolues aux femmes : cueillir des plantes, ramasser du bois, préparer les peaux, entretenir le tipi… Des activités qui n’enchantent guère notre petite indienne qui préférerait de loin chasser et pêcher avec les garçons. Non, décidément, Doli n’est pas faite pour la vie de la tribu. Elle qui a été marquée à sa naissance par l’empreinte de l’Oiseau-Tonnerre, elle qui ne rêve que de grands espaces et d’aventure : il est grand temps que sa destinée s’accomplisse…

A mon avis, cette très sympathique histoire plaira beaucoup à toutes les papooses de 8-9 ans (et plus, of course). On s’imagine très bien, à la place de Doli, chevaucher Eclat-de-Lune à travers le Grand Canyon et vivre des aventures habituellement dévolues aux petits Indiens. Ça change et puis ça fait du bien !

Le châtiment des hommes-tonnerres

Couverture du romanPeut-être vous inquiétez-vous de mon silence ces jours-ci. Eh bien je suis malade ; et passés les 38°5, j’ai un peu de mal à me concentrer. Alors je dors, c’est la seule chose que j’arrive à faire depuis le début de la semaine. Aujourd’hui, ça va un peu mieux et entre 2 cluques, j’ai même réussi à lire un livre. Pas mal du tout en plus, le bouquin, quoique mon jugement puisse être quelque peu obscurci par la fièvre…
Toujours est-il que j’ai passé un bon moment en compagnie de Neil Galore, joueur de poker en déveine qui, pour échapper à ses créanciers, se fait embaucher comme détective par l’Agence Pinkerton (pour ceux qui ne connaîtraient pas l’Agence, je dirais, en simplifiant, que c’était une sorte de FBI du Far-West). Accompagné de Dulles, un benêt au passé trouble, d’Elly, la danseuse aux manières de soudard et d’Armando, indien navajo qui renie ses origines, le jeune Galore a pour mission de démasquer le « Chapardeur » qui sévit depuis plusieurs semaines à bord du Transcontinental et qui a déjà mis au tapis trois des meilleurs éléments de l’Agence. Ce quatuor improbable de Pinks nous entraîne, de Salt Lake City à Sacramento, dans une enquête policière étonnante où la magie indienne se mêle étroitement à l’histoire de la construction du premier chemin de fer transcontinental des Etats-Unis. Des personnages soignés, une intrigue originale, un arrière-plan historique bien documenté, du western, du fantastique : c’est tout ce que j’aime !
Le châtiment des hommes-tonnerres est le premier opus de la nouvelle série de Michel Honaker, L’Agence Pinkerton ; et j’espère qu’à la Médiathèque de Pottokcity, les bibliothécaires vont rapidement acheter la suite car j’ai fort hâte de la lire ;-).

Quoi de neuf ?

Comme d’habitude, j’ai commencé plusieurs articles et je n’en ai encore fini aucun : l’inspiration ne vient pas. Ou du moins, elle va et vient. Je vous fais donc un condensé de ce que j’avais initialement l’intention de vous raconter.

– J’avais noté sur mes tablettes que les Rebel’s d’Espoey faisaient un bal le 1er octobre mais comme j’ai pas mal bavassé lors de la dernière rencontre entre animateurs, j’ai sans doute mal compris. J’ai donc enlevé la date du Pottok’s Calendar. J’en profite pour vous rappeler que si vous voulez y mettre des dates, vous pouvez le faire tous seuls comme des grands. Je sais que la saisie n’est pas très ergonomique, mais pour l’instant, je n’ai guère le temps de l’améliorer.

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– Pour rester dans le thème des soirées, j’ai eu l’occasion en septembre d’assister au bal de rentrée des Thez’xas à Lasclaveries. Je dis « l’occasion » parce que ça me fait presque 250 km aller-retour depuis Pottokcity et donc, vu la distance, je n’y avais encore jamais été (oui, j’ai honte). J’ai vraiment passé une excellente soirée et j’ai particulièrement apprécié la programmation musicale et le choix des danses proposées. En plus, c’était parfait pour se remettre dans le bain après 2 longs mois de vacances, même si j’avoue que j’ai pas mal galéré par moments pour me souvenir des chorés. Je serai ravie de pouvoir y retourner à « l’occasion » [Ceci est un message subliminal pour que mes deux aubergistes préférés se sentent obligés de m’inviter la prochaine fois !!].

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– Je suis en train de lire avec émerveillement « Bob Dylan, le country rock et autres amériques » de François Ducray. Le sujet m’intéresse, bien évidemment, mais l’écriture et le style de François Ducray m’ont totalement enthousiasmée. Quel bonheur cette lecture !
Je vous renvoie vers le site de l’éditeur, le Castor Astral, qui présente l’ouvrage mais je ne peux m’empêcher de vous citer ces quelques mots sur lesquels je vous laisse méditer :

Ces temps-ci, le country rock est, avec le rap, le R&B et la techno, le genre de musique populaire le plus largement apprécié de par le monde, l’un de ceux qui font vendre le plus de disques et de téléchargements sur internet, et certainement celui qui attire le plus de fans à ses concerts. Non parce qu’il rassure, mais parce qu’il rassemble…

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– A compter de lundi prochain, je serai seule à assurer les cours d’Aïcirits. Patou, qui était venue pour me remplacer le temps que je me remette de quelques problème de santé, s’envole vers d’autres aventures. Comme vous tous, je suis un peu triste de ce départ et je la remercie vraiment du fond du coeur pour toute l’aide qu’elle m’a apportée, pour ses précieux conseils et pour son amitié. A partir de lundi, je me lance donc sans filet et autant dire que j’ai la pression !! J’en ai déjà entendu certains s’inquiéter de faire 2 heures de « triple steps ». Je vous rassure, ce ne sera pas le cas : on fera aussi des « rock steps »…
Sans rire, Patou, tu vas nous manquer, et je ne parle même pas de Mister Biker. C’est promis, hein ? vous reviendrez nous voir de temps en temps ? Sinon, on sera tous très fâchés.

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– Téléthon 2011 en Amikuze : je rappelle qu’il y a une réunion d’information à la MSP de St Palais ce vendredi 30 septembre à 20h30 et que je cherche une âme charitable pour m’y accompagner. On avisera ensuite pour voir ce qu’on peut proposer. A moins que vous ne préfériez participer à la grande manifestation organisée à Dax à l’initiative d’Aurore des Red Dirt. Mon fabuleux anti-spam ayant encore frappé, je n’ai pas eu l’info de suite et du coup, je n’ai pas pu vous en parler. On voit ça lundi, ce sera plus simple.

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– J’attends toujours vos copies concernant le compte-rendu de « Cow-boys et envahisseurs »

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Le tout premier cow-boy de rodéo

Aujourd’hui, une courte citation d’Annie Proulx tirée de la nouvelle « Les Pieds dans la boue » que je suis en train de lire.
Pour vous situer un peu le contexte, Diamond et Pake, courent les rodéos dans tout le pays à bord d’un vieux pick-up. En chemin, Pake, fervent chrétien, essaie de faire prendre conscience à Diamond qu’il devrait abandonner sa vie de débaûché, se trouver une femme à marier et calquer sa vie sur celle de Jésus.

– Je ne savais pas que Jésus était marié.
– Peut-être pas marié, mais c’était un cow-boy, le premier des cow-boys de rodéo. C’est écrit dans la Bible. C’est dans Matthieu, Marc, Luc et Jean. (Il adopta un ton moralisateur.) « Allez au village, où à l’entrée, vous trouverez une ânesse attachée, sur laquelle aucun homme n’est jamais monté ; détachez-la et amenez-la-moi. Le Seigneur en a besoin. Et ils l’amenèrent à Jésus, puis ils disposèrent sur elle leurs vêtements et y assirent Jésus. » Maintenant si c’est pas la description de monter à cru, je sais pas ce que c’est.

Eh bien, en voilà une interprétation originale du Nouveau Testament !
😀