Il me le faut !!!!

berlion

Comme indiqué sur l’affiche ci-dessus, la librairie Bachi-Bouzouk ! expose tout le mois de septembre des dessins et des planches originales de Olivier Berlion. Je vous vois venir avec votre question : « c’est qui Olivier Berlion ? » Et bien le mieux c’est que vous alliez le rencontrer en personne puisqu’il sera à la librairie ce vendredi 10 septembre à partir de 15h. Il dédicacera son dernier album « Le kid de l’Oklahoma » adapté d’un roman d’Elmore Leonard (je vous ai déjà dit que j’aime beaucoup Elmore Leonard ?). Je ne l’ai pas encore lu mais, dès que je peux, je vais courir l’acheter (l’album, pas le roman) parce que j’ai vu quelques planches sur le web et je suis déjà fan. Évidemment, le mieux du mieux serait que j’y aille vendredi à 15h et que je reparte avec un exemplaire signé. Malheureusement, c’est fini les vacances et le vendredi à 15h, à Pottokcity, on travaille (et tard en plus !). Alors les Palois qui ont la chance de pouvoir se promener ce vendredi, poussez-donc jusqu’à la rue Latapie et allez visiter l’expo. Vous me raconterez…
PS : évidemment si l’un de vous, chers lecteurs, voulait me faire très plaisir, il m’offrirait l’album signé, un ex-libris collector et tiens, soyons fou, une des planches originales en expo (on peut rêver). Parce que, voyez-vous, vendredi, c’est en quelque sorte mon anniversaire.

La légende de Billy

garrettkidLa dernière fois qu’on a parlé de Billy The Kid et de Pat Garrrett sur ce blog, c’était façon chasse au zombies. Aujourd’hui, on reprend les mêmes et on recommence mais en version pour enfants avec ce très bel album de Taï-Marc Le Thanh et Jacques de Loustal : La ballade de Pat Garrett & Billy The Kid (Seuil Jeunesse). Pas balade, hein, ballade, avec 2 « l »  dans le sens de « récit ou chanson racontant la vie d’une personne ou des faits précis » (dixit Wikipédia). Parce que la vie de Billy The Kid c’est pas franchement une promenade de santé : orphelin timide dans un monde hostile, il trouve en Pat une famille, un ami et un mentor. Ensemble, ils partagent tout : les joies, les peines, la musique, la vie de sheep-boy (ça n’existe pas mais vous avez compris), les pillages de banques, les attaques de train… jusqu’au jour où tout bascule.
Continue reading

Colts & zombies

billyDécidément, le Far West et les morts vivants se marient mal.
Il y a quelques années, Rio Diablo de Christophe Lambert (pas l’acteur, l’auteur) où une ville doit faire face à une attaque de zombies ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Donc, je ne vous en parlerai même pas.
Et cette semaine, c’est « Je tuerai encore Billy The Kid » de Roberto Recchioni, Riccardo Burchielli, Cristiano Cucina et Werther Dell’Edera qui m’a laissée de glace.
Pourtant, ça partait plutôt bien et je trouvais l’idée originale : Billy The Kid, abattu par le shérif Pat Garrett, revient d’outre-tombe semer la terreur avec sous ses ordres une armada de morts vivants. Il ne manque rien : tous les ingrédients d’un bon « film » gore sont là, tous les ingrédients d’un bon western aussi. Mais les deux ensemble, pour moi, ça ne fonctionne pas.
Toutefois, j’ai fini la BD, preuve que j’y ai quand même trouvé quelque intérêt et je le redis : c’est très original. Même si ça ne me plait pas. A vous donc de vous forger votre propre opinion.

Pour les enfants

cowboyJe viens de finir « Les cow-boys » de Carlo Zaglia et Alexandre Dainche, un livre pour les enfants.
Mouais.
Je ne sais pas trop quoi en penser.
D’un côté, le concept est pas mal. On a d’abord 4 histoires pour découvrir des grandes figures de l’ouest : Calamity Jane, Buffalo Bill, Wyatt Earp, les frères Dalton (j’ai apprécié le choix des deux derniers, ça change). Ensuite, il y a une partie « documentaire » où on nous donne plein d’infos sur les cow-boys, la conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or. Et tout à la fin, on nous propose deux pages de jeux en rapport avec ce qu’on a pu lire précédemment. Et puis, il ne faut pas oublier le poster cadeau, c’est toujours un petit plus sympa.
J’ai appris des choses intéressantes :  j’ai enfin compris qu’elle est la différence entre un shérif et un marshal, je connais maintenant les vrais prénoms des frères Dalton… etc, etc.
Mais je sais pas. On dirait que c’est mal traduit.
C’est très laborieux à la lecture. Dans la partie documentaire, ça passe mais dans les histoires, ouh la la, ça coule pas. Et les illustrations, pour moi, c’est pas trop ça non plus.
Mais tout ça, comme on dit, c’est subjectif. Et puis, je n’ai plus 10 ans et peut-être que les enfants, ça va totalement les emballer.
En attendant, je reste perplexe.

Gus

ernest

Après la déception de Sur la Corde (lire les posts précédents), retour à la BD western et à l’Ouest sauvage avec Gus de Christophe Blain (Isaac le Pirate, entre autres)

Voilà ! ça, a priori, c’est une histoire comme je les aime ! De l’action, de l’amour, de l’humour, des cow-boys… Enfin quand je dis une histoire, c’est plutôt des histoires. Gus, c’est une série. Pour l’instant, il y a 3 volumes : Nathalie, Beau Bandit et Ernest, avec à chaque fois une succession de petits épisodes. Niveau scénario, c’est super bien écrit et le dessin… c’est Blain, quoi !
On y suit les aventures de 3 outlaws (hors-la-loi) : Clem Denner, Gratt Golworthy et Gus Flynn.
Spécialité : attaques de trains et hold-up en tous genres.
Handicap majeur : les femmes !!! un jupon qui passe et nos compères perdent tout sens commun. Et oui, ce sont bien des hommes (je sens que je vais me faire huer). En même temps, faut les comprendre, les pauvres chéris, c’est pas tous les jours facile la vie de hors-la-loi. Et là où ça devient très drôle avec eux, c’est dans les scènes de drague. Ha, ha ! trop pourries les techniques ! Franchement la loose ! Bon, bon, j’arrête de me moquer.
En bref, Gus c’est du western décalé et même si les histoires de fesses, au bout d’un moment ça devient répétitif et fatigant, c’est globalement une excellente série. J’avoue quand même que je me suis ennuyée en lisant le tome 2 qui, à mon avis, est un peu en dessous. Mais franchement, le tome 1 est hilarant et le tome 3, au ton beaucoup plus grave et plus profond, m’ont vraiment accrochée. J’attends avec impatience la suite des aventures de ces beaux bandits.