Courrier des lecteurs

Et voilà ! L’année est à peine entamée que je commence déjà à recevoir des plaintes concernant mon manque d’assiduité dans la tenue du blog.
Ce coup-ci, c’est le Lusitanien des Hautes-Pyrénées qui m’a envoyé une beuglante. En voici quelques extraits :

Pas d’articles !!!

C’est quoi ce borde! !
Je rentre de la danse à Juillan Mirande, je me fais un thé, je m’installe avec mes colocataires (là je plante le décor), et je comptais me faire une séance de lecture sur Pottokcity ! et quoi RIEN !
Le problème, avec la drogue, c’est l’accoutumance !  (flatteur)
Non sérieux, je trouve ta verve et ta, comment dire, ta rédaction assez amusantes !
C’est frais par rapport à des blogs que je connais !!! si si.
Et je ne dis pas ça par plaisir ! car  reconnaître que dans les Basses ils sont pas mal ; c’est pas tous les jours… […]
Bon je te laisse, sur radio pottok et à bientôt ! […]
Au plaisir (si si) de te lire ! 

Raaaahhhh !!!!! C’est affreux ! Je suis absolument confuse ; je ne m’étais pas du tout rendue compte que certains d’entre vous pouvaient avoir de tels problèmes d’addiction avec ma prose. J’ai honte, vous n’imaginez même pas. Et le pire c’est que je ne peux même pas vous promettre d’écrire plus régulièrement pour soulager vos souffrances car je sais d’avance que c’est un engagement que je ne tiendrai pas. Inorganisation est mon deuxième prénom. Je fais tout à l’arrache, je cours après le temps et, quoi qu’il arrive,  je suis toujours, toujours, toujours en retard. Faut vous y faire, c’est comme ça. En plus, en ce moment, je suis débordée de boulot, ce qui n’arrange rien. Mais dès que je peux, je m’y remets et je termine les 45 articles que j’ai commencé depuis 2 ans et qui attendent dans mes tiroirs ;-).
Alors, patience, cher Lusitanien. Toutes mes excuses pour avoir gâché ta fin de soirée et tous mes remerciements pour ces gentils compliments qui m’ont fait chaud au cœur. C’est agréable de savoir que mes pottokeries sont appréciées et attendues par mes lecteurs, même par ceux qui vivent à l’étranger…

Mercredi noir

stop internet censorship

Aujourd’hui de nombreux sites web ont décidé de s’auto-censurer pour dénoncer certaines lois liberticides qui sont en train de se mettre en place aux Etats-Unis et ailleurs : SOPA, PIPA, ACTA, LOPPSI, HADOPI… même combat.
J’ai longuement hésité à participer à ce blackout et à fermer mon blog pour la journée ; histoire de vous faire comprendre à quel point un monde sans Danse avec les Pottoks pourrait être terrible. Parce que, oui, même au fin fond de Pottokcity, je pourrais un jour faire les frais, tout comme vous, des dérives de ces mesures anti-piratage.
Mais après réflexion, je me suis dit que mon action, à part vous priver de ma prose, n’aurait absolument aucun impact sur les décisions du Sénat Américain et que ce serait bien plus productif de me montrer solidaire du mouvement en faisant un peu d’information auprès de vous.

Comme je ne vais pas redire ce que d’autres ont déjà fait bien mieux avant moi, je vous renvoie donc directement sur le site de Framablog qui propose un dossier complet sur la question :
1. Pourquoi le projet de loi américain SOPA nous menace-t-il tous
2. 12 actions pour combattre et stopper SOPA
3. La menace SOPA plane aussi sur le monde éducatif
4. Blackout de la Wikipedia en anglais pour protester contre SOPA le 18 janvier 2012

Et pour vous donner une idée de ce que peut-être un Internet censuré, je vous invite à visiter quelques sites que je consulte régulièrement et qui participent au blackout :
Korben.info
Wikipedia
La quadrature du net
JCFrog
Framasoft

Libre à vous maintenant de vous faire votre propre opinion mais moi, je vous avoue que ça m’inquiète un peu toutes ces lois.

Attention à l’échelle

WordPress (c’est le CMS qui me permet d’administrer ce blog) m’a envoyé un rapport annuel personnalisé pour l’année 2011.
« Your 2011 year in blogging », ça s’appelle.
Je vous en livre un passage :

« The concert hall at the Sydney Opera House holds 2,700 people. This blog was viewed about 14,000 times in 2011. If it were a concert at Sydney Opera House, it would take about 5 sold-out performances for that many people to see it. »

Oui, c’est tout écrit en anglais, mais ça encore, ce n’est pas trop grave.
Non, le problème, c’est plutôt la comparaison. L’Opéra de Sydney, ça ne me parle pas du tout.
Alors comment l’imaginer plein à craquer avec les lecteurs de mon blog ?? Une salle de 2700 personnes, c’est sûr c’est grand, mais pour l’associer à la fréquentation de danseaveclespottoks.fr, pour moi, cela n’a rien d’évident.

Pour que le rapprochement soit pertinent, les statisticiens de WordPress auraient dû choisir un « contenant » plus proche de mon quotidien. Le cinéma de Pottokcity, par exemple. Ou un bus. Pour visualiser, c’est bien plus facile. Mais je conçois parfaitement que ces messieurs-dames ne se soient jamais fait une toile à Pottokcity et n’aient jamais pris non plus le Pottok Express jusqu’à Baiona. De ce fait, je reprends leur idée et je vous propose de nouvelles comparaisons pour que vous preniez pleinement la mesure du « succès » de mes articles.

14 000  visites uniques équivalent à :
– 72 séances de ciné à guichet fermé, soit 2 mois et demi de projections quotidiennes
– 250 Pottokcity-Baiona, soit 125 allers-retours bondés
– 2333 grailloux chez moi, ça paraît énorme parce que je n’ai que 6 sièges
– 2 shows et des brouettes au Zenith de Pau, mais là, je sais pas pourquoi, je suis moins impressionnée.

Bref, ramenées à une échelle plus modeste, ces 14 000 visites me semblent tout à fait honorables, finalement.

Cependant, une question me taraude : où sont les 14 000 commentaires que j’aurais dû recevoir ???? Hein ?

Les pottoks en voyage scolaire

Couverture du livreCet après-midi, je feuilletais « Le guide du Sentier littoral et du Chemin de la baie » de Bernard Caminade (éd. La Cheminante) quand il m’est venu une envie subite de grand air, d’embruns marins, de douce chaleur et de marche à pied. Et je me disais que ce serait bien sympathique, dès le retour des beaux jours, d’aller faire une petite promenade sur le chemin de la Corniche, entre St Jean de Luz et Hendaye. On pourrait partir le matin, se faire un pique-nique tranquillou le midi, une sieste, pourquoi pas, et, pour finir, une soirée country. Il doit bien y avoir un bar ou un resto qui propose ça sur la côte.

Alors, vous en dites quoi ?

Je m’y prends un peu à l’avance, c’est sûr, mais autant battre le fer tant qu’il est chaud.
Pour la rando, je pensais plus particulièrement à celle-là, sur la 2e partie du sentier du littoral. Mais le programme n’est pas définitif, c’est juste ce qui m’est venu à l’esprit en lisant. Toutes vos idées et suggestions sont bienvenues. Par exemple, on pourrait ensuite pousser jusqu’à Donostia en prenant le Topo et faire cette sortie pédagogique dont nous avons parlé si souvent. En fait, tout est possible, la seule limite c’est notre imagination, et plus prosaïquement, l’épaisseur de notre porte-monnaie… Aussi, ami lecteur, si tu te sens concerné et que tu as envie de venir, envoie-moi un message ou laisse un commentaire.

Quant à moi, en attendant vos réactions enthousiastes, je m’en retourne à la grisaille et à l’humidité de ce triste mois de décembre.