Gabaston, saison 2

Bon, visiblement vous n’avez pas tous pris la mesure de l’évènement qui doit se dérouler le week-end prochain à Gabaston alors je vais réexpliquer.
Les copains de Moncaup reçoivent 2 grandes personnalités du monde de la danse : Nathalie Pelletier et son partenaire Richard Poirier.  Je ne vais pas vous dresser leur palmarès, le blog n’y suffirait pas, mais sachez qu’ils ont été sacrés plusieurs fois champions du monde.

Champions du monde !!! Vous en croisez tous les jours des champions du monde de danse, vous ?? Moi pas. Et puis, Nathalie et Richard (pardon pour la familiarité), ils sont pas du genre à jouer les stars. Ils sont comme vous et moi. Simples. Authentiques. Accessibles. Si vous avez des aprioris sur le monde de la compétition, venez les rencontrer : vous allez changer d’avis.

Et là, j’en vois déjà qui commencent à se dire : « ouh là, c’est pas pour moi tout ça, ça va être compliqué, je vais pas suivre, vaut mieux laisser ça aux pros, etc., etc. ». Alors, je vous arrête tout de suite : ces journées s’adressent à tout le monde, que vous ayez quelques mois de danse ou plusieurs années. Quel que soit votre niveau, vous en retirerez toujours quelque chose de positif. D’ailleurs, vous me demandez souvent comment faire pour progresser. Et bien, aujourd’hui je vous réponds : « venez assister aux stages de Nathalie Pelletier ». Elle parle français et du coup c’est beaucoup plus facile pour comprendre, elle est extrêmement pédagogue et elle respire la bonne humeur et la joie de vivre. Avec elle, on ne se rend même plus compte qu’on fait de la technique. Et ils sont rares les enseignants de cette classe-là. L’an dernier, j’avais particulièrement apprécié le stage de musicalité qui permet de différencier une polka d’un two-step, un east coast d’un west coast… (euh, si vous ne comprenez rien à ce que je raconte, là, vous avez tout intérêt à le suivre ce stage !!) et je pense que ça a été une vraie révélation pour certains. Quant aux chorégraphies créées par Nathalie, je ne peux que vous encourager à les essayer. Vous allez voir comme les pas s’enchaînent bien. C’est fluide, on n’a presque plus à réfléchir, c’est un bonheur.
Et là, vous allez me faire remarquer que vous, l’an dernier, vous avez déjà suivi tous les stages. Donc, refaire la même chose… même si c’est Nathalie Pelletier… pfff… Et moi je vais vous répondre : « 6 % ».
Vous savez ce que c’est ces 6 % ? c’est ce qu’on retient quand on écoute un discours, une conférence, une explication… C’est pas gros, n’est-ce pas ? Mais c’est prouvé, y a rien à faire, on fonctionne comme ça. Il reste donc 94% de données pures à acquérir. Moi, je vous dit qu’elle va pouvoir revenir souvent Nathalie… Et je ne vous cache pas que mon objectif pour ce week-end c’est d’arriver à 12%. Ouais, je sais, je ne suis pas rendue.
Et puis vous, je ne sais pas, mais moi ça m’intrigue cette histoire de comédie musicale. Et ça m’inquiète un peu aussi parce que « I love my boots » dans mon esprit tortueux c’est ça :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=l9UlmToxWU4[/youtube]

Non ! ils n’auraient pas osé…
Je suis néanmoins impatiente de découvrir le résultat.

Par contre, il y a une chose qui ne me plait pas du tout et qui fait même tâche dans cette programmation de rêve, c’est l’axoa de veau. Franchement, de l’axoa ! C’est une blague ? Pour une fois que je sors de Pottokcity et que je participe à un évènement de grande envergure, on me sert quoi : de l’axoa !! Mais j’en mange tous les jours moi, de l’axoa, j’en peux plus de l’axoa ! Vous auriez voulu me dégoûter de venir que vous ne vous y seriez pas pris autrement. Mais c’est raté. Je serai là et vous allez devoir me supporter tout le week-end. Et je vais même le manger mon axoa. Avec le sourire en plus. Parce que je serai entourée de gens que j’apprécie et qui comptent pour moi. Et ça, c’est le plus important.
A samedi donc, tout le monde. Je ne doute pas que vous viendrez me tenir compagnie.

Expo Calamity Jane

Si vous avez l’occasion d’aller à Paris d’ici le 12 mars 2011, n’hésitez pas à faire un détour par l’Adresse – Musée de La Poste : vous pourrez y découvrir une expo sur Calamity Jane.
Pour plus de renseignements, je vous renvoie vers le site des organisateurs et vers le Flickr de Country France où vous pourrez en plus regarder quelques photos.
En écrivant ces lignes, il me vient une idée saugrenue : et si on se faisait un week-end à la capitale ? On pourrait aller visiter l’expo et passer une soirée sympa au Billy Bob’s, par exemple. Allez, qui est pour ?

Flash info

On me souffle dans l’oreillette que la soirée révisions de demain est annulée suite à un ballot problème de salle. Les organisateurs s’excusent platement même si ce contretemps est bien indépendant de leur volonté.
Dommage, je me faisais une joie d’y aller.

Soirée révisions

Notre club a coutume d’organiser des soirées, tous les deux mois environ, pour réviser les danses apprises en cours. Ceci permet à ceux qui ne se sentent pas trop sûrs d’eux dans les bals de faire une répétition générale avant de se lancer.
Ces révisions ont lieu à la salle des fêtes d’Ogenne-Camptort près de Navarrenx et sont réservées aux adhérents.
Comment ça se passe ?
1. On arrive pour 20h30-21h
2. On s’acquitte d’une petite obole symbolique pour pouvoir se restaurer et s’hydrater.
3. Une des animatrices annonce la danse à réviser et le niveau.
4. Si on est concerné, on se place sur la piste. Si on est pas concerné, on se restaure et on s’hydrate sans faire un ramdam de tous les diables.
5. L’animatrice remontre les pas et surtout on n’hésite pas à dire où ça achoppe. On est là pour ça.
6. On fait 1 ou 2 murs « à blanc » et si tout le monde est ok, en avant la musique !
7. On sort de la piste et on va se restaurer et s’hydrater pendant que le niveau suivant révise. Etc, etc…
Il va sans dire que tout cela se déroule dans le plus pur respect de l’étiquette de la piste (kof, kof ! pardon je m’étouffe).

La prochaine soirée est prévue pour le samedi 6 novembre mais rien ne vous interdit de vous entraîner tout seul à la maison d’ici-là.

Ciné-concert

Certains lecteurs se rappellent peut-être qu’en mars dernier j’attendais avec impatience que Crazy heart passe au cinéma. Mais de Crazy Heart, point. Ni à Pottokcity, ni ailleurs. Je ne sais pas ce que les programmateurs ont traficoté avec ce film mais j’ai l’impression que sa diffusion a été sacrément restreinte. J’en avais donc pris mon parti et j’attendais sa sortie en DVD en pestant que c’est quand même un monde que, pour une fois que j’avais vraiment envie de voir un film, aucune salle du département ne l’ait proposé. Et puis juste quand j’allais enfin me décider à acheter l’objet, le téléphone a sonné : c’était J., que je connais bien, qui travaille avec les cinés du département, et qui m’explique qu’il aimerait bien organiser une soirée country, qu’il a pensé à une projection de Crazy Heart en première partie et que pour la seconde, il voudrait un petit concert sympa mais qu’il connait pas de groupe et que je serais trop gentille de le tuyauter, et évidemment de lui ramener du monde. Continue reading