Johnny Cash : une vie en BD

cashJ’attendais beaucoup de ce livre dont on m’avait dit le plus grand bien et je suis un peu déçue.
Pour moi, la lecture a été poussive et j’ai été obligée plusieurs fois de revenir en arrière et de relire une même case parce que j’avais du mal à comprendre qui disait quoi. La faute aux bulles pas toujours bien placées à mon goût. Du coup, à chaque fois, ça me coupait dans mon élan et c’était vraiment très désagréable. J’ai pourtant persisté et j’en suis heureuse parce que sinon je n’aurais pas lu la fin et cela aurait été vraiment dommage. La dernière partie est un vrai bijou : le portrait de J. Cash dans sa vieillesse est juste et sensible et il s’en dégage une véritable émotion. J’aurais tant aimé que tout le recueil soit de ce qualibre ! Mais peut-être avais-je placé la barre un peu haut suite à tous les éloges que j’avais entendus ?

Johnny Cash : une vie (1932-2003) / Reinhard Kleist – Dargaud, 2008.

Nous avons un problème

Enfin, 2 problèmes plutôt. Et si vous avez essayé de poster un commentaire sur ce blog, vous en avez sans doute fait les frais. 

Tout a commencé la semaine dernière, quand j'ai fait du rangement dans mes dossiers. J'ai retrouvé toutes mes vieilles fiches de danse qui étaient à votre disposition sur mon ancien site et je me suis dit que c'était quand même dommage de garder tout ça pour moi. J'ai donc décidé de les transférer sur le blog. Et comme il y en a un certain nombre et que je déteste par-dessus tout utiliser l'ascenseur de droite pour faire défiler la page, je me suis dit que le mieux c'était de mettre des ancres pour naviguer plus facilement. J'imagine que j'en ai perdu certains d'entre vous en cours de route alors j'explique. On va dire que vous voulez voir les chorés qui commencent par "W". Vous pouvez descendre jusqu'en bas de la page pour les trouver et vous coltiner au passage les 500 chorés précédentes ou vous pouvez cliquer sur un lien en haut de la page qui vous amène directement où vous voulez. C'est ça une ancre : un clic et on y est.
Je regarde donc comment faire avec l'éditeur de WordPress et je soupire très fort parce que je constate que je vais m'embarquer dans un travail de longue haleine. Or je suis pressée et j'ai le sens pratique : je n'ai qu'à trouver un plugin qui me fasse tout ça rapido. L'ami Google m'oriente vers FCKeditor. J'installe, je teste et c'est le début des ennuis… Je ne vais pas vous noyer sous les détails, rassurez-vous. Ce que vous avez peut-être remarqué, en tout cas, c'est que l'éditeur des commentaires s'en est aussi trouvé modifié. Il est plus beau qu'avant et tout en Français mais en contrepartie si vous cllquez sur "reply" pour réagir à un commentaire dans un article et bien ça marche plus et franchement ça, ça m'éééénnnnerrrrveeee. Je comprends pas où ça coince.

Mon deuxième problème qui m'énerve encore plus que le précédent c'est qu'à chaque fois que quelqu'un me laisse un commentaire depuis que j'ai installé FCKeditor ça part directement dans les spams. Je ne sais pas s'il y a un lien de cause à effet où si c'est mon anti-spam qui fait du zèle mais une chose est sûre, il y a un bug quelque part. Concrètement, comment ça se passe ?

Vous : vous avez envie de réagir à un de mes articles. Vous écrivez un commentaire, vous validez et là il ne se passe rien. Pourtant vous avez déjà publié sur le blog et vous êtes un lecteur fidèle. Alors vous recommencez et vous me laissez un autre commentaire. Toujours rien. Vous pestez que rien ne marche jamais sur ce blog.

Moi : je regarde si quelqu'un a réagi à l'un de mes articles. Pas un seul commentaire. Je râle que personne ne s'intéresse jamais à ce que j'écris et j'ouvre l'administration du blog pour rédiger un article sur tout le bien que je pense de mes lecteurs qui dorment devant leur écran. Là je vois : xx commentaires indésirables. ??? Tiens, ça  fait beaucoup aujourd'hui… Aaaarrrrggg !!!!! tous les commentaires sont dans les indésirables. Je valide tous les messages et je peste que rien ne marche jamais sur ce blog.

Soyez donc rassurés : je reçois bien vos coms'. Je suis juste obligée de les vérifier un par un pour qu'ils soient publiés. Je cherche activement une solution au problème. En attendant, patience, patience. Et sinon, ça marche super bien les ancres avec FCKeditor…

Happy Birthday DALP !

Et voilà, ça fait un an, jour pour jour, que j’ai publié mon premier article sur ce blog. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était le jeudi 10 septembre 2009 à 19h18 et je ne savais pas quoi écrire.
Un an après, ça n’a guère changé.
Quand je regarde en arrière je me rends compte que je n’ai pas publié le quart de ce que je voulais. J’ai encore tout un tas de brouillons que je n’arrive pas à finir, mais c’est sûr, un jour, je les terminerai. Vous pouvez donc être rassurés, fidèles lecteurs, j’ai des âneries à vous raconter pendant un an de plus au moins !
Je profite de cet émouvant anniversaire pour vous remercier de tous ces commentaires que vous m’avez laissés et qui m’ont fait me sentir moins seule dans la blogosphère. Je vous encourage vivement à continuer et, comme aujourd’hui c’est un jour particulier, je vous propose un petit jeu très bête :
– vous me laissez un commentaire à la fin de cet article pour me dire comment vous trouvez le blog et comment vous aimeriez qu’il évolue
– moi je choisis celui que je préfère et je vous offre un petit cadeau.
Pour l’instant, je ne suis pas encore fixée sur la cadeau. Je pensais à un pottok mais j’ai peur que ce soit un peu encombrant. Donc on va faire durer le suspens et on va dire que ce sera un cadeau surprise !!
Je sens que vous êtes tous emballés.
Allez, à vos claviers et résultats le 30 septembre.

Martha Jane Cannary alias Calamity Jane

Quand j’étais plus jeune, l’image que je me faisais de Calamity Jane était un mélange du personnage de la BD Lucky Luke et de la chanson d’Annie Cordy :

Portrait pas bien flatteur, je vous l’accorde, d’une super-héroïne de l’ouest dépourvue de charme et de féminité.
Plus tard, j’ai lu « Lettres à sa fille » et j’ai découvert une femme sensible et une mère aimante à qui la vie n’avait pas fait de cadeau. Et même si la paternité (maternité ?) de ce texte est controversée, j’ai voulu croire à la tendresse de cette Calamity Jane pour sa petite Janey, au courage qu’il lui a fallu pour confier son enfant à de parfaits inconnus afin de lui assurer un avenir meilleur et à sa vie solitaire et torturée pour supporter  cette séparation.
L’écoute de l’adaptation musicale de Chloé Mons, Alain Bashung et Rodolphe Burger (La ballade de Calamity Jane) avait par la suite longuement prolongé cette émotion.
Puis vint « Deadwood », ma série fétiche, où Calamity se mue en poivrote fière-à-bras. Une SDF avant l’heure dont la couardise n’a d’égale que la mythomanie. Un vrai choc pour moi : qu’est-ce que c’est que cette Calamity ? J’adore cette série, vous le savez, mais je n’ai jamais réussi à me faire à cette nouvelle facette de Martha Jane. La vision de Pete Dexter dans le roman éponyme (« Deadwood » pour ceux qui n’auraient pas suivi) m’avait ensuite vaguement rassérénée : toujours aussi hommasse et grossière mais peut-être un petit peu moins paumée. Voici la description qu’en fait Boone (une de ses conquêtes d’un soir) : Continue reading