Aujourd’hui un cd : Bal country, spécial kids.
Pour être honnête, ça fait un moment que je réfléchis pour savoir si je vous parle ou non de cet album parce que je reste très perplexe à son sujet. Finalement, je me suis décidée et puis vous en penserez ce que vous voudrez. Mieux même, vous l’écouterez et puis vous me donnerez votre avis.
Voilà donc mon problème : moi, quand je lis « Bal country » et que je regarde la pochette, je me dis : « Youpi ! ça va être la fête chez les petits cow-boys ! On met ses santiags et son stetson et on va se trémousser en cadence sur des airs du folklore américain ! ».
Ben non.
Au programme du bal, nous aurons : La mère Michel, Le pont d’Avignon, Malbrough, etc., etc…
Bon, pas grave. En version country, ça peut être sympa.
Ben non.
C’est pas parce qu’on joue un air traditionnel à l’harmonica qu’on a une version country. Franchement j’ai trouvé ça limite effrayant : il y a trop de décalage entre les textes bien de chez nous et l’arrangement musical (pour vous donner une idée, c’est un peu comme si on jouait I walk the line à la flûte traversière). Et au final, j’avais plus l’impression de me trouver dans une cour de récré que dans les plaines du Far West.
Donc là, vous allez penser que j’ai détesté ce cd.
Ben non.
Les morceaux 2,4,6,8,10,12 et 14 je les trouve vraiment bien. Il s’agit de compositions originales de Landser et Pascal Boille et rien qu’en lisant les titres (Le saloon de Jimmy Boyle, Le rodéo, La terreur du Texas… ), on sait qu’on n’est plus hors sujet. Et pour mes oreilles qu’insupportent habituellement les chansons enfantines ce fut une expérience plutôt agréable. Les airs sont variés et entraînants et les textes intéressants. Je pense que les petits auront beaucoup de plaisir à reprendre en cœur les paroles et les grands à les écouter. Moi, en tout cas, j’ai apprécié.
Mais les morceaux traditionnels, ah ça non, y’a pas moyen. Quelle drôle d’idée quand même d’avoir mélangé les deux. A mon humble avis, ces 7 compos, vu leur qualité, elles se suffisaient à elles-mêmes et s’il n’y avait eu qu’elles sur l’album, je vous l’aurais recommandé sans la moindre hésitation. Mais là, si c’est pour écouter une chanson sur deux… Pff, pff. En même temps, ce n’est que mon avis et puis je n’avais aucun cow-boy en herbe sous la main pour tester. A vous de voir, donc. Moi, je ne sais toujours pas quoi en penser.
Du rock dans la cuisine
Vu ce matin sur Bird on the wire : la spatule de cuisine « The Flipper Guitar« .
Ça m’a fait rigoler parce qu’un instant j’ai imaginé Big John Mills, mon super chouchou de Craponne et sans doute un des meilleurs guitaristes du monde, en train de se faire cuire des pancakes avec. Oui, je sais, j’ai besoin de vacances.
En tout cas, le modèle rouge me plait bien… Je sens que je ne vais pas résister.
Craponne, épisode 3
A Craponne, j’ai été très surprise de trouver 2 pistes de danse : spacieuses, aménagées en paliers et, comble du luxe, avec un écran géant en face pour ne rien perdre des concerts. Le top quoi ! Ils savent faire plaisir aux danseurs en Auvergne, y a pas à dire. Du coup, moi qui était surtout venue pour écouter de la bonne musique, je me réjouissais déjà à l’idée d’évoluer de temps à autre sur de si beaux et grands parquets.
Sauf que…quand il y a 3 danseurs au cm², la piste elle paraît plus aussi spacieuse que ça. Quel peuple ! c’était bien la première fois que je voyais autant de monde guincher pendant un concert. D’habitude ça râle tant et plus parce que c’est pas la bonne musique, parce que c’est mieux les CD, qu’on sait pas quoi danser… et j’en passe, mais là ça faisait drôlement plaisir de voir qu’il y a encore des danseurs qui apprécient les lives et qui savent s’adapter. Je commençais à croire que nous étions une espèce en voie de disparition, me voilà rassurée.
En plus, comme tout le monde a respecté à la lettre l’étiquette de la piste, tout s’est passé pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Ha, ha, ha, non, c’était une blague !
Jamais, ô grand jamais, je n’ai vu un fouillis pareil sur une piste (je dis « fouillis » pour rester polie mais vous pouvez remplacer par « f…… » ou « b….. » à votre convenance). Des lignes dans tous les sens, des verres de bière, des cigarettes, des gens qui discutent en plein milieu et qui empêchent les autres de danser, d’autres qui campent sur les bords et qui gênent les couples. Hallucinant !!!!
Que faut-il faire ? Je n’en sais rien. Depuis le temps que tout le monde rouscaille après le non-respect de l’étiquette, s’il existait une solution miracle, on l’aurait déjà trouvée. C’est pourtant bien dommage car si chacun y mettait un peu du sien, je suis sûre que, même des soirs où la piste est gavée comme à Craponne, on arriverait tous à danser en bonne entente. Utopie ? Certes. Mais « l’utopie ne signifie pas l’irréalisable mais l’irréalisé » (Théodore Monod). En clair : on peut le faire.
Allez, dès la rentrée de septembre, chiche qu’on essaie.
Craponne, épisode 2
3 jours en Auvergne
2 gites
1 minibus
14 super concerts
40 Country 2step (pff, pff)
40 Wishfull (re-pff, pff)
20 The Sway
4 Duchess (aarrrggg)
2 danseuses classiques (mdr)
3 Me and Bobbie McGee 🙂
13 ponchos
2 paires de Crocs
1 bento
et toujours de chouettes copains
… I’m very happy
Craponne, épisode 1
Le week-end dernier, c’était le festival de Craponne-sur-Arzon.
Je vous entends d’ici : c’est où Craponne ?
Et bien, c’est en Auvergne.
En Haute-Loire, plus précisément.
A 688 km de Pottokcity.
Presque 8 heures de route.
Aaarrrggg ! c’est looooong. Et quand en plus vous êtes malade en voiture, je vous raconte même pas.
Bref, c’est là, quoi :
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