La légende de Calamity Jane

Samedi dernier, Arte diffusait un documentaire inédit de Grégory Monro : Calamity Jane, légende de l’ouest.
Si vous l’avez manqué (comme moi), vous pouvez le regarder ci-dessous :

 

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille aussi une interview du réalisateur par Jacques Pradel dans L’heure du crime du 10 octobre (RTL) et de jeter un œil à d’autres articles en relation sur le blog :

 

Edit du 19/10/14 : le délai de 7 jours est dépassé pour le replay. La vidéo reste accessible sur le service VOD d’Arte (2,99 € la location)

 

Expo Calamity Jane

Si vous avez l’occasion d’aller à Paris d’ici le 12 mars 2011, n’hésitez pas à faire un détour par l’Adresse – Musée de La Poste : vous pourrez y découvrir une expo sur Calamity Jane.
Pour plus de renseignements, je vous renvoie vers le site des organisateurs et vers le Flickr de Country France où vous pourrez en plus regarder quelques photos.
En écrivant ces lignes, il me vient une idée saugrenue : et si on se faisait un week-end à la capitale ? On pourrait aller visiter l’expo et passer une soirée sympa au Billy Bob’s, par exemple. Allez, qui est pour ?

Martha Jane Cannary alias Calamity Jane

Quand j’étais plus jeune, l’image que je me faisais de Calamity Jane était un mélange du personnage de la BD Lucky Luke et de la chanson d’Annie Cordy :

Portrait pas bien flatteur, je vous l’accorde, d’une super-héroïne de l’ouest dépourvue de charme et de féminité.
Plus tard, j’ai lu « Lettres à sa fille » et j’ai découvert une femme sensible et une mère aimante à qui la vie n’avait pas fait de cadeau. Et même si la paternité (maternité ?) de ce texte est controversée, j’ai voulu croire à la tendresse de cette Calamity Jane pour sa petite Janey, au courage qu’il lui a fallu pour confier son enfant à de parfaits inconnus afin de lui assurer un avenir meilleur et à sa vie solitaire et torturée pour supporter  cette séparation.
L’écoute de l’adaptation musicale de Chloé Mons, Alain Bashung et Rodolphe Burger (La ballade de Calamity Jane) avait par la suite longuement prolongé cette émotion.
Puis vint « Deadwood », ma série fétiche, où Calamity se mue en poivrote fière-à-bras. Une SDF avant l’heure dont la couardise n’a d’égale que la mythomanie. Un vrai choc pour moi : qu’est-ce que c’est que cette Calamity ? J’adore cette série, vous le savez, mais je n’ai jamais réussi à me faire à cette nouvelle facette de Martha Jane. La vision de Pete Dexter dans le roman éponyme (« Deadwood » pour ceux qui n’auraient pas suivi) m’avait ensuite vaguement rassérénée : toujours aussi hommasse et grossière mais peut-être un petit peu moins paumée. Voici la description qu’en fait Boone (une de ses conquêtes d’un soir) : Continue reading

Calamity’s cake

Enfin une recette de cuisine ! j’en avais annoncé à l’ouverture du blog et puis…
Voici donc une recette de gâteau originale signée Calamity Jane :

« Le gâteau de 20 ans.

25 œufs battus à part
2 livres 1/2 de sucre
2 livres 1/2 de farine
2 livres 1/2 de beurre
7 livres 1/2 de raisins secs égrugés
1 livre 1/2 de citrons coupés très fins
5 livres de groseilles
1 pinte d’eau-de-vie
1/4 d’once de clous de girofle
1/2 once de cannelle
2 onces de fleur de muscade
2 onces de noix de muscade
2 cuillers à thé de levure de bière ou 2 cuillers à thé de bicarbonate de soude et 3 de crème de tartre

Ce gâteau est insurpassable et restera bon jusqu’à la dernière miette pendant 20 ans. Verser la pinte d’eau-de-vie sur le gâteau encore chaud. Mettre dans un pot de terre étanche. Cela fera 3 gâteaux de 8 livres chacun »
In Lettres à sa fille (Rivages poche).

Pour info, 1 livre = 453,6 g ; 1 pinte = 0,550 litres ; 1 once = 28,35 g et le tartre c’est du bitartrate de potassium.
Vu mon incompétence culinaire notoire, ne comptez pas sur moi pour essayer de faire ce gâteau. Par contre, moi je compte sur vous pour y goûter bientot !!