Mauvais western et placements boursiers

Pub pour Alzas y Bajas

 

Graphiquement, la pub est vraiment très réussie et c’est ce qui a attiré mon attention. J’aime beaucoup ces personnages et ce décor en papier (cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Le message qu’elle veut faire passer, par contre…
Son intention est certainement de nous inciter à acheter la revue Alzas y Bajas (Argentine), qui décortique les mouvements des marchés financiers, mais je trouve le rapport avec l’ambiance Far-West très… comment dire… capillotracté. Il m’a fallu un bon temps d’analyse et de réflexion avant de le saisir, un comble pour un slogan publicitaire sensé aller droit au but.

Si vous n’arrivez pas à lire, voici ce qu’il est écrit : « If he knew the Indian in the right never shot an arrow, he would know where to run.
More information, less risk. »

Mouais.

J’ai comme l’impression qu’il n’y a pas que la flèche de l’indien qui a manqué sa cible : l’illustration a beau être originale, la campagne de pub est complètement ratée.

 

Source

La tour Eiffel est un tipi

Il y a longtemps que je voulais partager avec vous ce morceau de Felipecha.

J’adore les paroles à la fois drôles et assassines et, à chaque fois que je l’écoute, il y a plein d’images d’indiens galopant sur les Champs Elysées qui se dessinent dans ma tête. Transformer Paris en plaine du Far West, vraiment, c’est bien trouvé et surtout c’est très bien fait.
J’espère que vous apprécierez.


PS : vous trouverez  La tour Eiffel est un tipi sur l’album Les Lignes de fuite.

Ciné-pottok

Voici un court-métrage d’animation qui va vous plaire. C’est un vieux Disney de 1937 basé sur un poème de Henry Wadsworth Longfellow – The song of  Hiawatha – qui raconte la journée de chasse d’un petit indien. C’est trop mignon.
Allez ;  préparez le pop-corn, installez-vous dans le canapé et appelez vos enfants car ce serait dommage de les en priver.
Bonne séance !

[youtube]http://youtu.be/-2pPqT-_V1w[/youtube]

Mon truc en plume

On dirait que les coiffes indiennes sont à la mode cette année…

Version papoose chez la Dénicheuse

 

 

Version squaw fatale chez A Little Market

 

 

Ou version total look chez Topshop avec la bague d’oreille assortie :

 

C’est amusant quoique difficile à porter, je pense.
Toutefois, s’il vous prenait l’envie d’accessoiriser vos tenues avec, surtout tenez-vous bien éloignés de moi : les plumes, ça me fait grave éternuer.

 

 

Doli, Indienne Pikuni

Couverture du romanComme j’étais lancée avec le Châtiment des Hommes-Tonnerres, j’ai poursuivi mon après-midi lecture avec un petit roman de Pascal Coatanlem, illustré par mon idole : Laure Gomez. Je suis déjà complètement fan de son travail, mais si en plus elle se met à dessiner des chevaux et des indiens, je me voyais mal ne pas vous en faire profiter. Vous trouverez d’ailleurs quelques illustrations du livre sur son site. Pour tout vous dire, c’est quand j’ai vu le cheval de couverture que j’ai eu envie de lui demander un logo pour le blog (à ce propos, le projet « pottoks » avance bien, merci).
Mais revenons à notre roman. Il est publié aux éditions Talents Hauts qui défendent dans leurs ouvrages l’égalité des sexes. Rien d’étonnant alors à ce que notre héros soit en fait une héroïne en révolte contre l’ordre établi. En effet, la petite Doli n’est pas une indienne comme les autres : à sa naissance, elle a été enlevée par le légendaire Oiseau-Tonnerre craint de tous les Pikunis. Rendue ensuite à son peuple, elle grandit au sein de la tribu où, chaque jour, sa mère lui apprend à exécuter les tâches dévolues aux femmes : cueillir des plantes, ramasser du bois, préparer les peaux, entretenir le tipi… Des activités qui n’enchantent guère notre petite indienne qui préférerait de loin chasser et pêcher avec les garçons. Non, décidément, Doli n’est pas faite pour la vie de la tribu. Elle qui a été marquée à sa naissance par l’empreinte de l’Oiseau-Tonnerre, elle qui ne rêve que de grands espaces et d’aventure : il est grand temps que sa destinée s’accomplisse…

A mon avis, cette très sympathique histoire plaira beaucoup à toutes les papooses de 8-9 ans (et plus, of course). On s’imagine très bien, à la place de Doli, chevaucher Eclat-de-Lune à travers le Grand Canyon et vivre des aventures habituellement dévolues aux petits Indiens. Ça change et puis ça fait du bien !