J’ai récemment revu un film que j’avais détesté il y a quelques années : « Urban Cowboy » de James Bridges. La première fois j’avais trouvé que c’était franchement une sombre bouse mais ce coup-ci j’ai bien aimé. Oh, ce n’est toujours pas un chef-d’oeuvre, loin de là, mais j’ai passé un moment agréable.
Pourquoi ce changement ? me demanderez-vous. Et bien tout simplement parce que je n’ai pas répété les mêmes erreurs.
Voici donc ce que je vous conseille de faire si vous aussi vous êtes tentés de regarder ce DVD.
Quoi ? pourquoi vous voudriez le regarder ? et bien par curiosité par exemple. Ce film est cité 9 fois sur 10 dans les sites qui parlent de l’histoire de la danse country. Vous n’auriez pas envie de comprendre pourquoi, vous ?
Bref, je disais quoi moi déjà ? Oui, les conseils :
1. Ne s’attendre à rien d’extraordinaire
2. Se rappeler que John Travolta est un bon… danseur
3. Se replacer dans le contexte (fin 70′ – début 80′ au Texas c’est pas 2009 à Pottokcity)
4. Ne surtout pas mettre la version française à moins d’aimer les voix de canards haut-perchées (oui je sais, moi et mes sous-titres…)
5. Tendre l’oreille lors des passages musicaux
Avec ça, vous êtes parés et vous devriez un peu mieux apprécier l’intrigue. Et oui, au fait, il parle de quoi ce film ? Très simple : un « bouseux » débarque à Houston pour trouver un boulot, il traîne le soir dans le honkytonk local, rencontre une fille ou deux, l’invite à danser et plus si affinités. J’exagère un peu mais en gros, c’est ça.
Quel rapport avec l’histoire de la danse ? ben, d’après ce que j’ai pu en lire, les numéros de danse de John Travolta et de Debra Winger auraient contribué à (re)lancer l’intérêt pour les danses country (two-step et line, même si là c’est un peu la frime). On y voit aussi danser « Cotton eyed Joe » me semble-t-il (je me souviens déjà plus !), du moins c’est le nom qui est annoncé pour le concours du honkytonk. Et puis, si vous ouvrez grand vos oreilles, vous reconnaîtrez aussi quelques musiques bien connues comme « Orange blossom special », « Stand by me », « Devil went down to Georgia », « Cherokee fiddle » et j’en oublie.
Là, la pensée qui me vient à l’esprit et qui n’est pas bien originale je vous l’accorde c’est que « Urban cowboy » c’est un peu le « Saturday night fever » version country.
Quoi qu’il en soit, je vous invite à découvrir ce film et à revenir sur ce post pour me donner votre avis. Je vous rappelle d’ailleurs que les propos que je tiens ici n’engagent que moi !!