The King of Rock’n’Soul

Hier soir j’écoutais Solomon Burke en me demandant si j’allais vous faire un petit article sur son album « Nashville ».
Oui-Non-Oui-Non… Bah, non.
Ce matin, dans ma boîte mail, y’avait la newsletter des Routes du Rock et à la rubrique nécrologie, un petit entrefilet sur Solomon Burke qui est décédé le 10 octobre dernier.
Bon finalement, je me lance parce que Solomon Burke, c’est quand même un de mes artistes préférés. Et puis tout le monde le connaît. Non ? … Si !


« Everybody needs somebody to love » repris par les Stones et les Blues Brothers, c’est lui.

Et puis, souvenez-vous : 1987, Dirty Dancing est sur tous les écrans. Bébé/Jennifer Grey découvre l’amour dans les bras de Johnny/Patrick Swayze lors d’une scène de danse terriblement torride (merci d’éloigner les enfants de l’écran). Et en fond sonore, tendez l’oreille… : Cry to me de Solomon Burke !

Alors, vous voyez bien que vous connaissez ; et que vous aimez bien en plus, je suis sûre. C’est Blues, c’est Soul, c’est Hot. Mais si je voulais vous parler de Solomon Burke sur ce blog c’est surtout parce qu’en 2006 est paru Nashville, un album que j’affectionne particulièrement. Un album country diront certains. Et on y notera évidemment les duos avec Dolly Parton (Tomorrow is forever), Gillian Welch (Valley of tears), Patty Griffin (Up to the mountain), Emmylou Harris (We’re gonna hold you) et Patty Loveless (You’re the kind of trouble). Mais, avec Solomon Burke, le Blues et la Soul ne sont jamais loin. Et moi c’est ce mélange que j’aime. Nashville c’est un album avec des chansons magnifiques servies par une voix inoubliable qui vous prend aux tripes (surtout dans les morceaux les plus lents). C’est un album qui s’écoute seul dans le noir un samedi soir où tous vos projets sont tombés à l’eau. C’est un album parfois triste et désespéré mais infiniment beau. C’est un album qui accompagne votre blues et qui finalement vous remonte alors que vous sentez que vous touchez le fond. C’est un album qui compte.
Bye, bye Mr Burke, vous allez me manquer.

6 thoughts on “The King of Rock’n’Soul

  1. Comme quoi, on aime des choses sans savoir ce que c’est….
    Quelle analyse de l’album!!! Mais tu ne nous fais pas une dépression, au moins?

  2. Côôôquine… Où trouves-tu les émoticônes, je ne les ai pas dans ma barre de formatage, tu te les es gardés.          J’ aurais bien aimé t’en envoyer!

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